De nombreux crédits spécifiquement dédiés aux entreprises sont proposés par les établissements bancaires. Il peut s’agir d’un crédit-bail, d’un crédit de mobilisation de créance, ou encore d’un crédit de trésorerie, etc.

Bien évidemment, les modalités et les offres peuvent varier selon l’établissement bancaire. Il existe toutefois de nombreuses règles à propos de ces crédits. Notre article va vous aider à y voir plus clair. Les offres et les conditions d’octroi varient selon les banques.

Quelles sont les différents types de crédit disponibles pour une entreprise ?

Si vous êtes dirigeant d’une TPE/PME, il vous faut absolument connaître les principales solutions de financement qui existent pour créer votre entreprise. N’hésitez pas à vous rendre sur le site de Partners Finance pour des informations plus complètes.

Prendre en compte le taux d’intérêt

Quand vous faites appel à une banque pour le financement de votre entreprise, soit pour sa création, pour un projet, pour un agrandissement, etc., il faut absolument que le taux effectif global (TEG) soit inscrit dans votre contrat de prêt. Il intègre l’ensemble des frais bancaires reliés au prêt, comme les diverses commissions, les frais bancaires, etc. Le TEG peut connaître des variations d’un établissement à l’autre, mais tous ont la même obligation : respecter le taux d’usure, c’est-à-dire le taux d’intérêt maximum pour un prêt, fixé par la loi.

Les garanties demandées

Une banque est comme toute autre entreprise, elle cherche à se protéger d’un créancier qui ne rembourserait pas son prêt. Elle peut donc exiger des garanties (sûretés) de deux types :

  • Une garantie réelle portant sur un bien immobilier ou mobilier ;
  • Une garantie personnelle quand c’est une caution.

Bien évidemment, la garantie offerte par une personne physique est fixée proportionnellement à ses biens/revenus. L’engagement ne porte que sur le bien garanti. Ce montant doit figurer dans le contrat de cautionnement. Si jamais l’entreprise se montre défaillante, la banque en informe la caution durant le mois suivant.

Le crédit de trésorerie

Plusieurs types de facilités de trésorerie existent et peuvent être accordés aux entreprises. Nous pouvons citer tout d’abord la facilité de caisse, qui donne le droit d’être débiteur sur son compte durant quelques jours à condition que le solde global soit positif. Ensuite, le découvert autorisé permet à un compte d’être débiteur pour une certaine en échange du paiement d’une commission. Enfin, un crédit de campagne, a pour but de financer les activités saisonnières tout en rattrapant un décalage éventuel entre l’approvisionnement et la vente.

La rupture ou le non renouvellement d’un crédit de trésorerie peut être une initiative du client ou de la banque. Une banque peut décider de manière unilatérale de renouveler un crédit de trésorerie ou y mettre fin unilatéralement. Dans tous les cas, plusieurs règles sont à respecter :

  • Si c’est la volonté du client, il doit en informer sa banque et procéder au remboursement du découvert (et des intérêts). Si au contraire, c’est la volonté de l’établissement prêteur, il doit prévenir son client par écrit, en respectant un préavis de 60 jours.
  • Le préavis n’est plus obligatoire quand la situation financière de l’entreprise est catastrophique ou encore si elle n’a pas déclenché d’alerte.

Mobiliser ses créances pour obtenir un crédit

Dans le but d’obtenir un financement, une entreprise a la possibilité de céder toute créance professionnelle à une banque afin de recevoir en contrepartie une somme équivalente au montant desdites créances (moins une commission). Il existe différents types de crédits de mobilisation de créance :

  • Le bordereau dailly (ou cession dailly) permet à une entreprise de recevoir des liquidités en cédant ses créances à une banque, qui lui verse le montant total sous forme d’avance. Une convention est signée entre les deux parties et un bordereau de cession de créances est remis à la banque, avec un double des factures.
  • L’affacturage permet à une entreprise de disposer de l’argent de ses créances sans avoir à patienter d’arriver à leur date d’échéance. Cette procédure consiste à faire appel à une société financière réglementée qui prend tout en charge (factures, relances, recouvrement, etc.). L’affacturage fait intervenir une société financière à statut réglementé (factor), qui prend en charge tout ce qui est lié à ces factures : suivi, relance, recouvrement, voire supporter le risque d’impayés s’il y a lieu.
  • Enfin, l’escompte offre à l’entreprise la possibilité de transférer dans une banque tout ou partie de ses effets de commerce en contrepartie de leur montant. Toutefois, la banque peut refuser les effets de commerce, ou même demander à son client de souscrire une assurance impayé au cas où le débiteur ne paierait pas.

La solution du crédit-bail

Cette solution s’est énormément développée dans les pays anglo-saxons dans lesquels le leasing est très fréquent. Cette méthode de financement est utile pour les entreprises souhaitant acheter ou changer de l’équipement. Le fonctionnement est parfaitement simple. Une entreprise de leasing achète le bien (machine, véhicule, équipement, etc.) pour l’entreprise, et ensuite le lui loue.

Ce n’est donc en aucun cas un prêt d’argent. Une fois le contrat terminé, l’entreprise qui loue peut décider de prolonger la location, de l’arrêter, ou encore d’acheter le matériel. Les possibilités pour une entreprise d’emprunter sont nombreuses, mais cela peut parfois relever du parcours du combattant. Nous espérons que notre article a pu vous éclairer sur la question.