Aujourd’hui, de nombreux ménages préfèrent la rénovation au déménagement. Du simple rafraîchissement aux rénovations lourdes, un tel projet a un coût. Il devient, de ce pas, primordial de sécuriser son investissement en anticipant tous les problèmes liés aux éventuelles malfaçons. La souscription à une assurance figure parmi ces précautions à prendre. Pour quelle raison faut-il souscrire à une assurance, notamment pour ses grandes rénovations ? Quelles sont les assurances obligatoires ? Nous en parlons.

L’assurance après rénovation : un mal nécessaire

Que ce soit du côté du propriétaire ou du professionnel, souscrire à une assurance après rénovation est primordial. En effet, il arrive que des accidents se produisent dans la foulée. Ce type d’événement est généralement hors de notre contrôle et pourtant, peut avoir un impact considérer sur une construction. Une assurance en bonne et due forme vous évitera d’être lésé, en dépensant une somme phénoménale pour les réparations engagées.

Puis, bien que les travaux semblent onéreux, il ne faut pas oublier que vous pouvez profiter des primes allouées par le gouvernement.

C’est le cas de MaPrimeRénov’ qui est expliqué sur Hellio (https://particulier.hellio.com/blog/financement/ma-prime-renov). Cela dit, si vous envisagez un agrandissement de maison en guise de rénovation, il est important de le signaler à votre compagnie d’assurance. L’assureur se chargera alors de réévaluer la cotisation qui permettra à votre pièce nouvellement créée d’être couverte.

Focus sur l’assurance dommage-ouvrage

Vous voulez réhabiliter votre maison et faire appel à une entreprise de gros-œuvre ? Sachez qu’aujourd’hui, vous êtes dans l’obligation de souscrire à l’assurance dommage/ouvrage. Si la garantie de parfait achèvement engage le professionnel à réparer votre maison dans un délai d’un an, celle-ci prend le relais et ne commence qu’un an après la livraison effective du chantier.

On notera que l’assurance dommage-ouvrage présente une couverture sur neuf ans d’affilée. Elle prend ainsi fin en même temps que l’assurance décennale. Pendant ce temps, si vous cédez votre bien à une tierce personne, la garantie lui est automatiquement transférée. Puis, si des défauts apparaissent et mettent en cause la stabilité de l’infrastructure, les réparations sont de la responsabilité de votre assureur. Il faut aussi noter que l’indemnisation se fait rapidement, soit pas plus de 60 jours.

Les garanties décennales

Si le maître-d ’œuvre est tenu de souscrire à l’assurance dommage-ouvrage, le professionnel en charge de la rénovation doit, quant à lui, souscrire à une assurance décennale. Cette obligation est prévue par la loi Spinetta du 4 janvier 1978. Par ailleurs, une non-souscription est passible de 6 mois d’emprisonnement ainsi que le paiement de 75 000 euros en guise d’amende. Soulignons qu’une garantie décennale prend effet à la réception effective des travaux. Puis, comme son nom l’indique, elle est valable pour une durée de 10 ans.

Ce dispositif est utile en plusieurs points. Non seulement, vous bénéficiez d’un prompt remboursement, mais vous vous assurez aussi de couvrir un certain nombre de dommages pouvant affecter la maison nouvellement rénovée. La couverture intervient, par exemple, dans le cadre d’un affaissement du plancher, l’apparition des fissures sur les murs extérieurs ou encore une défaillance au niveau de la clim. Il en sera de même pour une isolation défectueuse, un problème au niveau du chauffage ou encore de la charpente. Malgré son prix, c’est une initiative qui en vaut vraiment la peine.